Daggerfall, sorti en 1996, est un RPG colossal et déroutant — une expérience à la fois géniale et borderline. Réédité en 2025 via GOG et le remaster Daggerfall Unity, il nous offre une plongée saisissante dans un monde où liberté et opacité règnent en maîtres.
Table des matières
Toggle1. La folie d’un univers surdimensionné

Daggerfall propose un monde gigantesque — plus de 15 000 villes, villages et donjons — capable d’accueillir des quêtes, des factions, de la magie créée par vos soins. Une ambition démente pour l’époque, en fait un simulateur de fantasy plus qu’un simple RPG.
2. Une expérience rustique mais purement immersive
Préparez-vous à l’obscurité : le jeu ne vous tient pas la main. Il est probable que vous soyez arrêté sans comprendre pourquoi — dans mon cas, c’était pour « assaut », car mon cheval galopait trop près des PNJ — un exemple absurde de la logique du jeu. Mais si vous êtes patient, prêt à consulter wikis et requêtes DuckDuckGo, la profondeur s’ouvre à vous.
3. Quand Daggerfall anticipe Starfield
Aujourd’hui, Starfield partage l’esprit expérimental de Daggerfall : mondes vastes, atmosphères lentes, donjons générés aléatoirement. Les fans obsédés adorent, les autres peste contre l’absence de structure narrative traditionnelle. Un héritage inattendu mais clair.
4. L’ambition surclasse le confort
Daggerfall n’est pas pour tout le monde. Il est désordonné, peu ergonomique, parfois frustrant. Mais derrière cette folie se trouve une pure expression d’un rêve du RPG : vivre une vie de fantasy totale à votre rythme. Pour les joueurs aventureux, c’est un chef-d’œuvre maximaliste.
5. Redécouvrir Daggerfall en 2025
Mon coup de cœur ne se fonde pas sur la nostalgie seule. Grâce à Daggerfall Unity (Unity engine, graphismes et modding modernes), jouer aujourd’hui est enfin fluide, accessible — tout en préservant le génie du jeu original. À investir plusieurs centaines d’heures, avec un bon modding et un guide, c’est une expérience unique.
Daggerfall est un RPG pour initiés, un OVNI du jeu vidéo où l’audace et le chaos s’entrelacent pour produire quelque chose d’inoubliable. Il incarne une philosophie créative (et désordonnée), aujourd’hui presque impossible à reproduire dans le marché ultra-calibré moderne. En 2025, il résiste, il séduit, il hante encore.