Sur Steam, la révolution IA ne fait que commencer ! Impossible d’ignorer la vague : en 2025, près de 8 000 jeux affichent officiellement une utilisation de contenus générés par intelligence artificielle, contre à peine 1 000 un an plus tôt. Un bond de +681 % qui confirme que l’IA n’est plus un gadget pour développeurs curieux, mais un vrai standard qui redessine les coulisses de la création vidéoludique.
Cette accélération s’explique en partie par la politique de transparence instaurée par Valve début 2024 : désormais, tout studio publiant un jeu doit préciser comment il a utilisé l’IA, que ce soit pour la génération d’images, de sons ou même de code. Résultat : en 2025, près d’un jeu sur cinq sorti sur Steam intègre officiellement la GenAI à son processus de production.
Chiffres clés de l’IA sur Steam (2025) | Valeur |
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Nombre de jeux utilisant l’IA | 7 818 |
Progression annuelle | +681 % |
Part du catalogue total | 7 % |
Part des nouveaux jeux (2025) | 20 % |
Table des matières
ToggleLa créativité boostée… mais pas sans débat
Dans les coulisses, l’IA générative bouscule tout ! 60 % des studios s’en servent d’abord pour créer des visuels : personnages, décors, modèles 3D… Un gain de temps pour certains, un risque d’appauvrissement créatif pour d’autres. À côté, la génération audio (voix, musiques) explose, tandis que l’écriture automatisée de textes et de scénarios fait son apparition, avec parfois une petite touche humaine pour retoucher les histoires générées.
Mais l’IA ne s’arrête pas là. Certains jeux misent sur des contenus générés en direct pendant la partie : mondes 3D, quêtes et dialogues qui s’adaptent au comportement du joueur… C’est toute l’expérience de jeu qui se renouvelle, parfois de façon bluffante, parfois avec moins de panache que le bon vieux fait main.
Autre usage moins visible mais tout aussi stratégique : la génération de code ou la modération automatisée, pour filtrer les créations des joueurs ou ajuster le gameplay en temps réel.
L’IA, nouvelle norme ou simple effet de mode ?
Cette invasion de la GenAI ne fait pas l’unanimité. Pour certains studios, c’est une arme pour produire plus vite, tester de nouvelles idées, enrichir les mondes virtuels sans exploser les budgets. Certains succès l’assument totalement, comme le jeu AI Roguelite, ou de façon plus discrète comme My Summer Car. D’autres s’attirent critiques et polémiques, comme Starfield et ses planètes parfois jugées répétitives à cause de la génération procédurale.
Dans tous les cas, l’IA générative s’inscrit dans une tendance de fond. Même si beaucoup de studios préfèrent rester discrets sur leur utilisation par peur de la polémique, difficile de nier que la création de jeux vidéo entre dans une nouvelle ère, où humains et algorithmes avancent main dans la main.