Huit ans après la première Switch, la Switch 2 débarque et, soyons honnête, je n’ai pas attendu une minute pour la prendre en main. Entre excitation et exigence, mon verdict va peut-être bousculer ce que vous attendiez de cette nouvelle console. Alors, simple évolution ou vraie révolution ? Voici ce que j’ai réellement vécu après plusieurs heures de jeu.
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ToggleUne console plus premium, mais à quel prix ?
Dès la sortie de la boîte, la différence saute aux yeux. La Switch 2 est plus grande, avec un écran qui s’étend enfin sans ces bandes noires qui me frustraient sur la première version. On sent tout de suite que Nintendo vise le haut de gamme : matériaux plus solides, finition soignée, adieu le look “jouet” des Joy-Con bleu et rouge. Cette montée en qualité, je la ressens à chaque prise en main : la console inspire confiance et, malgré sa taille, reste étonnamment légère. Côté ergonomie, rien à redire, la nouvelle béquille inspirée de la Switch OLED fait vraiment le job pour jouer n’importe où. Mais ce gain premium a un prix : 470 € sans jeu, soit 140 € de plus que la première Switch au lancement. Une vraie inflation qui pourrait faire hésiter.
Joy-Cons et interface : confort, intuitivité, mais peu d’audace
Les nouveaux Joy-Cons m’ont bluffé dès la première utilisation. Le grip et les sticks, plus larges, offrent enfin un confort digne d’une vraie manette. On passe en un clin d’œil du mode console portable à une expérience multijoueur, et la fixation magnétique évite le stress des rails fragiles de la première version. La fonctionnalité “mode souris” reste gadget à ce stade, mais le bouton C pour le chat vocal, c’est un vrai plus pour jouer entre amis – même si je n’ai pas encore pu le tester à fond.
Côté interface, ne vous attendez pas à une révolution. Les menus restent sobres et efficaces, quelques musiques d’ambiance et, surtout, un eShop bien plus fluide qu’avant (merci !). Avec 230 Go de stockage libre sur 256 Go, on a de quoi installer un paquet de jeux, mais attention, certains titres AAA pèsent vite lourd !
Technique : le grand bond en avant… ou presque ?
Ce qui frappe le plus, c’est l’écran. LCD, certes, mais la technologie a tellement progressé qu’on jurerait un OLED tant c’est lumineux et coloré. En 1080p portable et 4K sur TV, la Switch 2 propulse les jeux Nintendo à un niveau encore jamais vu sur portable : HDR, 120 Hz (jusqu’en 1440p), tout y est pour offrir une image fluide et éclatante. En main, Mario Kart World tourne à 60 fps sans broncher (sauf à quatre joueurs, où ça flanche un peu). Les jeux Switch 1 mis à jour profitent enfin de la puissance de la machine : Super Mario Odyssey impressionne, et même Pokémon Écarlate/Violet gagne en fluidité, même si l’esthétique reste datée.