Je vous le dis franchement : des jeux, j’en ai terminé des dizaines. Certains m’ont ému, d’autres m’ont bluffé… mais très peu m’ont hanté. Et pourtant, Clair Obscur: Expedition 33 m’a collé à la peau. C’est bien simple, même après l’avoir platiné, je n’arrive pas à m’en détacher. Il continue de trotter dans ma tête, de hanter mes nuits, de me revenir en flashs sans prévenir. C’est le genre de jeu qui laisse une empreinte — une vraie.
Et pourtant, je ne suis pas un fan absolu du tour par tour à la base. Je respecte le genre, bien sûr, mais il me laisse souvent un goût de déjà-vu. Trop de menus, pas assez de peps. Mais là… j’ai pris une claque. Une grosse. Le système de combat de Clair Obscur est d’une fluidité et d’une créativité folles. On ne se contente pas de lancer des sorts dans une interface figée : on ressent chaque action, on vit chaque tour, comme si on était vraiment dans la scène. Tout est tactile, instinctif, ultra-réactif. Ça transforme complètement l’expérience.
Même si j’ai terminé et platiné Clair Obscur Expedition 33 , le jeu continue à me hanter
— SoSnake (@SoSnake13) May 18, 2025
Donc je vous en supplie, faites ce jeu extraordinaire
Même si vous n’aimez pas les jeux tour par tour, celui-ci est vraiment différent. Le gameplay est juste ouf
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ToggleUn univers à couper le souffle, entre poésie et désespoir
Ce qui m’a peut-être le plus chamboulé, c’est l’ambiance. Ce jeu a une âme, une vraie. Il ne s’agit pas juste d’explorer un monde, mais de plonger dans une œuvre étrange, parfois dérangeante, toujours magnifique. Le contraste entre les lumières pastel, les paysages brumeux et la dureté du destin des personnages crée un sentiment quasi hypnotique.
Difficile de parler de l’histoire sans spoiler, mais sachez juste qu’elle est bien plus profonde qu’elle n’en a l’air au départ. Il y a une mélancolie omniprésente, une tension douce-amère, une forme de beauté triste qui ne vous lâche pas. Je me suis surpris à ralentir le rythme exprès pour ne pas finir trop vite. Et quand les crédits sont tombés… j’ai eu ce pincement, ce vide, que seuls les grands jeux laissent derrière eux.
Des personnages inoubliables
Les protagonistes… Parlons-en. Chacun a sa personnalité, ses fêlures, ses décisions parfois injustes, parfois bouleversantes. Ce ne sont pas de simples archétypes qu’on oublie une fois la manette posée. Je me suis attaché à eux. Vraiment. Certains dialogues m’ont foutu des frissons. Et certaines décisions à prendre m’ont mis face à moi-même d’une façon que je n’attendais pas.
Pourquoi il faut absolument y jouer, même si vous doutez?
Je le sais, vous êtes peut-être sceptique. Peut-être que vous n’aimez pas les RPG narratifs, ou que vous pensez que “jeu au tour par tour” rime avec lenteur et ennui. Moi aussi, j’avais des doutes. Mais ce jeu a réécrit mes repères. C’est un jeu artistique, touchant, profondément humain. C’est une expérience plus qu’un jeu.
Alors je vous en prie, faites-le. Laissez-vous embarquer. Même si vous avez l’impression que ce n’est pas “votre genre”. Vous risquez fort, comme moi, de ne plus penser qu’à lui une fois l’aventure terminée.
Et quand vous verrez s’afficher le “Platine” à l’écran, vous saurez que vous venez de vivre quelque chose d’unique.